Articles/Etudes

Ferchichi, F (2020) La boxe éducative au service des adolescents pris en charge par la Protection judiciaire de la jeunesse.

Ferchichi, F (2020) La boxe éducative au service des adolescents pris en charge par la Protection
judiciaire de la jeunesse.


D’après Farouk Ferchichi ; « la boxe éducative est une activité pugilistique conçue comme un moyen
de développer des attitudes et aptitudes et qui doit permettre aux jeunes de s’épanouir dans la
société civile. L’acceptation des règles dans le cadre de cette activité a pour objectif d’amener ces
jeunes à accepter les règles de vie en société. Ainsi, tout comme la société possède un droit
sanctionnant les actes commis, la boxe éducative possède des règles et des codes sanctionnant toute
faute lors d’une rencontre. Le respect du partenaire et les règles sportives se retrouveront tout au
long de leur vie : c’est l’apprentissage à la citoyenneté ».

Lien entre le sport et le développement à l’adolescence


« Maintenir une activité sportive à l’adolescence est un bon investissement pour sa santé future, à
condition de ne pas tomber dans l’excès ».
Selon la dernière enquête « Sport en Suisse » (2014), menée par l’Observatoire Sport et activité
physique Suisse, « les jeunes helvètes sont sportifs. Les 10-14 ans pratiquent en moyenne 6.6 heures
de sport par semaine, contre 5,6 heures pour les 15-19 ans. Elle enregistre même une baisse
continue après l’âge de 13 ans ».
Comment le sport peut avoir un impact sur une bonne estime de soi ? « Sur le plan mental, l’activité
physique augmente les capacités cognitives et de concentration. Elle déleste des tensions et procure
un sentiment de bien-être. Dans une période de la vie où les transformations physiques et
psychiques sont importantes, » cela peut contribuer au bien-être et au développement d’une bonne
estime de soi », ajoute Sophie Vust, psychologue-cadre à la Division interdisciplinaire de santé des
adolescents du centre hospitalier universitaire vaudois (Chuv). Elle offre de plus des occasions de se
sociabiliser, par exemple en adhérent à un club. » Plus globalement, l’adolescence est le temps où les
habitudes de vie se mettent en place »

Boucharbareb. R (2020) « effets de la pratique du sport sur les adolescents »

D’après le Dr. Bouchareb Rafahiya, (université Batna 2) voici ce qui ressort d’une étude menée au
Canada. « Dans une étude menée pendant 2 ans avec plus de 300 élèves de l’enseignement
secondaire et avec des apprentis, on a noté des effets persistants, dus à l’activité sportive, sur leur
santé psychique. Les jeunes qui s’entrainent régulièrement se sont révélés après 2 ans en meilleures
santé psychiques que leurs camarades qui ne pratiquent aucune activité sportive ». Un extrait de la
conclusion de cette étude a attiré mon attention : « Toutes mesure appropriée visant à encourager
l’ensemble des enfants et de jeunes de notre pays à pratiquer une activité sportive mérite, pour des
raisons de santé publique, d’être soutenue. A l’inverse, toute mesure menaçant d’entrainer la
diminution de l’activité sportive chez les enfants et les jeunes doit être combattue ».10 Nous
constatons que la pratique d’activité sportive est favorable pour le développement à l’adolescence. «
La pratique d’activité physique durant cette période de la vie est très bénéfique pour la santé et
même essentielle pour la santé future. La dépense physique permet d’entraîner le système
cardiovasculaire, l’équilibre, la force, et de maintenir un poids corporel sain ». 11 Pour conclure, je
vais prendre prendrai certains aspects directement liés aux arts-martiaux et ce que cela peut
apporter à un adolescent. D’après un article sur, « Les arts martiaux ; les bienfaits chez les enfants »,
voici différentes citations et aspects qui favorisent le développement des enfants.12 « Chaque
discipline sportive présente des caractéristiques qui font sa spécificité par rapport à d’autres. Les art-
martiaux font partie des disciplines sportives qui, à travers le corps, sont également bénéfiques pour
l’esprit. Ces sports sont en effet particulièrement formatifs sur le plan psychologique car ils
renforcent le corps et l’esprit » « D’abord, on dit que l’apprentissage des arts-martiaux, c’est bien
plus que la pratique d’une discipline de combat, c’est plutôt un art de vivre ! »

Nicaise. S, Manessa. C, Bertrand. J (2020) les inégalités sociales de santé dès la petite enfance : LE
RÔLE DU SPORT


D’après une étude menée par Sara Nicaise, Christine Manessa et Julien Bertrand et retranscrit dans,
les inégalités sociales de santé dès la petite enfance :
« Différentes enquêtes quantitatives, en France et dans d’autres pays occidentaux, révèlent une
forte diffusion des activités physiques et sportives durant l’enfance et attestent ainsi d’une forme de
« sportivation » de la vie des plus jeunes. Cette diffusion demeure toutefois inégalitaire, les enfants
non ou faibles pratiquant. Appartenant massivement aux fractions les moins dotées scolairement et
économiquement. L’enquête que nous avons menée auprès d’enfants âgés de 5 ou 6 ans montre que
la prime enfance ne déroge pas à cette double tendance. Si la pratique sportive encadrée est
largement diffusée, elle est aussi socialement distribuée : les enfants qui ne pratiquent aucune
activité physique et sportive encadrée n’appartiennent presque jamais aux familles des classes
supérieures, mais davantage à celles des classes populaires et particulièrement aux couches les plus
précarisées de ce groupe social. Au-delà des (im)possibilités des enfants de s’engager dans ces
activités, cette enquête a également permis d’appréhender les perspectives éducatives parentales
(en particulier pédagogiques et sanitaires) associées au sport des enfants. Selon les classes sociales et
les fractions de classes auxquelles ils appartiennent, les parents ne perçoivent pas cette pratique
enfantine de la même manière et n’enjoignent pas leurs enfants à s’engager dans telle ou telle
activité physique et sportive de la même façon. »

Extrait_Education_sports_de_combat_et_arts_martiaux. Presse universitaire de Grenoble


Les sports de combat peuvent-ils être un outil éducatif pour accompagner les adolescents ? Sous la
direction de Jean-François Loudcher et Jean-Nicolas Renaud, éducation sport de combat et arts
martiaux Les sports de combat sont-ils éducatifs ? » C’est sur ce thème que s’est tenue une journée
d’étude à Besançon en juin 2009. « Tous les intervenants ont évidemment répondu positivement à
cette question, personne n’évoquant les traumatismes physiques ou mentaux, la violence latente, le
dopage, l’aliénation, la concurrence, les discriminations, et autres maux qui imprègnent ces sports
comme tous les autres. Les sports de combat comptent parmi les sports les plus éducatifs pour des
raisons d’essence comme de sens. »


Oualhaci, A. (2014) Les Savoirs dans la salle de boxe Thai. Revue d’Anthropologie des connaissances.

D’après Akim Oualhaci (qui a soutenu une thèse de doctorat en 2011 qui portait sur les pratiques de
boxe et de musculation dans les milieux populaires, en France et aux États-Unis.) « La transmission
des techniques de boxe thaïlandaise est une manière de transmettre des savoirs sportifs, d’établir
des processus d’identification, de produire des croyances, et d’inculper des dispositions qui
participent au style de vie. » Ma fonction d’entraineur me demande de transmettre des savoirs
pugilistiques, mais également des manières d’être »

Tout sur le soutien scolaire ; Les bienfaits des arts martiaux à l’école

« Les arts martiaux peuvent être pratiqués à tout âge, et les bienfaits sont les mêmes pour tous.
Ainsi, pour mieux profiter des conséquences positives que ce sport apporte sur le corps et l’esprit…Le
fait de pratiquer une activité sportive permet aux enfants de s’imposer à lui-même une
autodiscipline et de la détermination, un bon moyen pour lui de bénéficier de qualités remarquables
tout au long de sa vie. L’art martial à vraiment tout bon, en plus d’apprendre quelques gestes
d’autodéfense, les arts martiaux sont l’occasion pour eux d’être initiés à la sagesse et au respect de
l’autre. Résultat : ces jeunes pratiquants sont plus sages, mieux organisés, et remarquablement plus
responsable. »

Les arts martiaux favorisent donc clairement :

  • Le dépassement de soi (physiquement et mentalement)
  • Le goût de la rigueur, la persévérance et l’assiduité
  • La confiance en soi
  • L’éveil des sens
  • La capacité de concentration et d’adaptabilité
  • La souplesse du corps
  • La construction d’un état d’esprit fort et positif
  • L’amélioration des capacités d’autocontrôle
  • La discipline personnelle
  • La maîtrise dans le contact avec l’autre
  • La maîtrise de soi (mouvement du corps et des émotions)
  • La coordination motrice
  • La prise de conscience de sa propre force de mouvement
  • Le respect des règles
  • La modération du comportement et de l’autocontrôle
  • Le sens de la sécurité de soi (l’autodéfense)
  • La réduction des comportements agressifs chez les écoliers
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